La génomique, discipline de la biologie moderne qui étudie le fonctionnement d’un organisme à l’échelle du génome, pourrait révolutionner de nombreux secteurs (notamment celui de la santé publique) et contribuer à faire avancer de grandes problématiques du monde actuel (comme la lutte contre la faim dans le monde ou la préservation de la biodiversité par exemple). Dans le cadre d’une conférence donnée par Génopole, Florence d’Alché-Buc, titulaire de la chaire DSAIDIS à Télécom Paris, explique comment l’Intelligence Artificielle et la génomique peuvent interagir.

L’Intelligence Artificielle est une discipline qui a pour vocation de réaliser des programmes destinés à effectuer des tâches complexes propres à l’intelligence humaine (raisonner, généraliser, expliquer, planifier, apprendre à partir d’exemples). Au fil du temps, l’IA a pris sa place dans le secteur numérique et permis le développement de l’Apprentissage Statistique, discipline permettant à des ordinateurs d’effectuer des tâches complexes à partir de données.  Aujourd’hui, il est possible, par le biais du Machine Learning, de faire cohabiter des données génomiques et des algorithmes. Cette interaction pourrait être la source de progrès spectaculaires dans de nombreux secteurs (médecine, environnement, agronomie).

Au cours de cette conférence, Florence d’Alché-Buc analyse quelques apports de l’Intelligence Artificielle dans le secteur de la génomique qui est par ailleurs un très gros producteur de données.